Zorro est de retour ! Rigolez, vous êtes au Parc B, le karakouz continue !
Avec son épée mercantile et son masque de charognard, voilà la fine gâchette revenir sur les lieux de son crapuleux crime. C’en était un, de mon avis. Plaquer un véritable bastion comme l’EST au bout de quelques jours est non seulement impardonnable mais notamment injustifiable à plus d’un titre. Je n’aurais jamais cru que "les frères ennemis" soient capables de descendre aussi bas et de rouvrir ses bras, qui plus est à son 90ème anniversaire, à celui-là même coupable, au mépris de tout, de lui avoir asséné une telle retentissante gifle, drapée dans un tissu d’insondables mensonges.
Un mensonge inclassable de grotesque : Quelle idée de prétendre être en Libye, non pour négocier un contrat juteux, mais pour se fournir en pièces détachées. Même un môme aurait trouvé mieux. Chiche ! Après une quête de presque deux années, Zorro a pu finalement trouver son vilebrequin et retourner dare dare au Parc B.
Une gifle aussi cinglante : Invoquer je ne sais quelle raison sportive pour rompre unilatéralement son engagement, tel un ripou fuir et mettre immédiatement le grappin et le cap sur la manne libyenne. Cela m’en bouche un coin ! N’avait-il pas pris les rênes techniques en connaissance de cause ? Que nenni ! Il n’a suivi que les injonctions de ce tiroir-caisse qui lui sert de cœur ! Le bougre, il aurait trahi sa mère pour une offre conséquente d’une équipe de district au Lesotho, il aurait entrainé des chèvres si le pognon valait le détour, c’est vachement sa lubie. La bourse ? Dans un sens, il n’en a pas, et dans l’autre, il en a plein les poches ! Il louche du coté portefeuille !
On en arrive à se demander si le bon vieux Meddeb (éducateur dans une école coranique) ne serait-il pas imprégné de culture chrétienne pour tendre l’autre joue. Ce n’est pas très catholique ! Il pousse même le paradoxe jusqu’à se dépêcher à Tripoli pour accélérer la procédure et ramener Zorro dans ses bagages, telle une conquête prestigieuse ou un blason arraché de haute lutte.
Au-delà de toute considération sportive, il y a un rang, une mémoire, un public ! Il y a un impératif de fierté, un devoir de dignité, une question d’honneur .L’histoire ne pardonne pas. Un déserteur notoire devrait être fusillé et non couronné, méprisé et non sollicité. Je le dis sans me la jouer je ne sais pas quoi, j’ai encore à travers la gorge le fait que cette crapule (au sens littéral) ait posé un lapin au CSS pour venir astiquer les bancs clubistes et souiller le Parc A de sa simple présence.
Le bougre, il a le chic, le choc et le chèque :
Il a le chic de mépriser tout le monde pour un Dollar de plus !
Il le la faculté de créer un grand choc pour les lapins qu’il pose !
Il a l’œil rivé sur le chèque, il devient serpillère au plus offrant !
Regardez-le comment il s’habille, comment il parle, comment il opère, un mec, quand bien même sa compétence présumée, pourrait ramener un titre mais jamais une identité, une plus-value, il construit dans la destruction, il déforme pour vaincre, il ne s’inscrit jamais dans un projet, l’immédiat est son seul moteur. Juste une question : Je défis quiconque de me cite un seul club tunisien où Zorro a dépassé plus d’une année ! Pour un Dollar en plus, il est prêt à coacher une équipe aborigène ou zouloue. Il n’a aucun scrupule pour dégager en touche ou tacler par derrière, pour peu qu’il trouve son compte et étoffe son compte. Tout est négociable sauf son salaire, avec son sal-air en sus !
Il faut reconnaître que le bonhomme n’a pas froid ni aux yeux ni aux fesses. Toute son idéologie tient à un Dollar de plus ou de moins. Toute sa philosophie se résume en seul mot : L’oseille ! Il n’a aucune obligation morale, il trahi comme il respire, sans foi ni loi, un seul principe, à savoir, gagner plus non en titres mais en fric. Tout le reste est secondaire !
Éternel déserteur, ce Ben…Ysarti !