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Messagepar VIRAGISTE » Lun 29 Sep 2003, 10:59

Football

Le jeu et les joueurs

Maladresses « sang et or », application clubiste


Un autre zéro partout pour un derby. Dommage car il y avait franchement de la marge pour faire autre chose, pour procurer d’autres émotions et pour nous rendre les quatre-vingt-dix minutes plus attrayantes. Pourtant tout y était, public nombreux et coloré, pléiade d’internationaux sur le terrain et…tactiques répétées maintes fois.

L’Espérance n’a pas changé d’un iota son dispositif tactique usuel avec le sacro-saint 4-4-2. Défense alignée, avec couverture réciproque des deux axiaux, un Tarak Thabet plus offensif que Mkademi, un milieu de terrain à quatre joueurs et une ligne d’attaque avec Zitouni en pointe et Diaké jouant tout autour.

Le CA pour sa part a choisi une variante du 4-4-2, le 4-5-1 en l’occurrence avec Benjedidia et puis Fathalli en cinquième milieu qui essaye tant bien que mal de venir en aide au seul attaquant nominal, Missaoui.

A la lecture de ces dispositifs, on savait pertinemment que le match se jouerait comme une partie d’échecs où la première marche de l’édifice consisterait à bloquer l’adversaire, notamment du côté clubiste.

Les défenseurs

Au vu du score, on est tenté de dire que les défenseurs ont pris le pas sur les lignes d’attaque. Rien de plus faux car c’est, parfois, par miracle que le score est resté vierge.

Du côté «sang et or», la défense a pu profiter, notamment en première période, de l’absence de velléités adverses. Seules quelques petites escarmouches, sans gros danger, étaient opposées à la paire Badra-Azaïez, bien protégés sur les flancs par Thabet et Mkademi.

Côté clubistes, l’axe central, bien fort sur les balles hautes, a été quelquefois submergé en première mi-temps par les Zitouni, Diaké et Clayton. Saïdi, loin de son meilleur niveau, et Guizani, en première période, ont souffert, alors que Mkacher a paré plus d’une fois au plus pressé. La défense clubiste a eu néanmoins le mérite — partagé il faut le dire avec l’attaque «sang et or» — de sortir indemne d’une grosse demi-heure espérantiste avant de se ressaisir en livrant une seconde période pleine d’engagement.

Les milieux de terrain

A une question sur le comportement distinct du milieu de terrain clubiste en première et en seconde mi-temps, l’entraîneur clubiste a répondu : «Pourtant les consignes étaient les mêmes, mais les joueurs ont anormalement reculé en première période».

Ce recul de la période initiale a failli coûter très cher aux hommes de Moncef Chargui. Ainsi durant vingt minutes de jeu, il n’y avait pratiquement pas de liant entre les lignes clubistes. Ces dernières perdaient la balle aussitôt récupérée. Les attaquants, ou plutôt l’attaquant, était campé dans ses arrières et, petit à petit, les deux lignes de défense et du milieu de terrain s’imbriquaient l’une dans l’autre, donnant l’impression qu’il n’y avait plus qu’une seule équipe sur le terrain. Cette période de forte pression «sang et or» coïncidait avec les plus nettes occasions de scorer de l’Espérance. Clayton toucha par deux fois la transversale. Diaké rata un but tout fait en se présentant seul face à Azaïez avant de tirer en force, quelques minutes plus tard, à côté, suite à un bon décalage de Souayah.

La demi-heure de furia «sang et or» était aussi bien le fruit d’un net recul du milieu de terrain adverse que le résultat d’un parfait équilibre entre les lignes avec un Clayton, parfois un peu plus axial que d’habitude, au four et au moulin et un Souayah, plein de lucidité à l’approche des seize mètres adverses. Néanmoins, la machine espérantiste se grippa avec la sortie de Clayton, véritable point d’équilibre à gauche. Son remplaçant, Lahmar, ne put à aucun moment rentrer dans le match péchant au niveau de la récupération et restant plutôt amorphe sur le plan offensif. Ce qui a poussé Zouaoui à le remplacer par la suite.

En seconde période, les choses changèrent de physionomie.

Chargui a dû probablement tirer les bretelles à tout son monde, puisque son milieu de terrain se transforma en véritable muraille infranchissable au fil des minutes avec Ben Yahia à droite, Toujani dans l’axe et Mouelhi à gauche, pour fermer le couloir fort de l’Espérance. Le milieu de terrain défensif du CA prit le pas sur le milieu de terrain offensif de l’EST. Le trio déjà cité, auquel venaient se coller aussi bien Khalfaoui, chargé de l’animation, que Ben Jedidia puis Fathalli, imposa alors son rythme à la rencontre en ratissant plus de ballons et en étant surtout plus présents sur toutes les secondes balles adverses ou provenant de partenaires. Cette manière d’opérer coupa le liant entre les attaquants «sang et or», les «organisateurs» du jeu et l’ont vit même parfois une Espérance coupée en deux avec seulement une défense et une attaque. L’entrejeu ayant totalement disparu.

Zouari essaya de corriger en incorporant Ben Younès devant et en faisant reculer Diaké derrière, mais c’était peine perdue car le match, petit à petit, se jouait dans la tête et la peur de perdre prenait le pas.

Les attaquants

Si on devait comptabiliser les actions de but en dehors de celles que s’est procuré l’Espérance en première mi-temps, on ne trouvera pas grand-chose à présenter hormis une «tête» de Zitouni renvoyée sur la ligne par Saïdi ou un long rush de Missaoui sans grand succès. Cet aspect des choses et surtout les maladresses de l’EST en première période font que les deux lignes d’attaque sont à assortir d’un beau zéro pointé malgré la vaine débauche d’énergie.

Pour terminer et pour renvoyer «dos à dos» les deux équipes sur le plan tactique, disons que chacune d’elle a pu asseoir la sienne une mi-temps durant. Certes, l’EST n’a pu fructifier des occasions un peu plus nettes, mais le CA, encore en convalescence, a pu, tout au long de la seconde période, bloquer l’EST, qui ne doit s’en prendre qu’à elle-même. Et cela n’est pas peu face à une équipe comme l’Espérance.

H.B.H.

Décidemment, il persiste et il signe :P
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Messagepar Fayçal-le-clubiste » Lun 29 Sep 2003, 12:29

S'il étoit courageux ce pseudo-journaliste, il aurait écrit som nom complet et nom pas se cacher derrière H.B.H.
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Messagepar VIRAGISTE » Mar 30 Sep 2003, 11:18

Football

Nationale A — 6e journée

Les enseignements du dernier derby

L’EST ne marque plus

Rater des buts n’est pas une fatalité


Quatre rencontres, un seul but marqué : il est temps de corriger cette lacune, de s’y pencher et d'apporter les correctifs nécessaires.

En marge du derby et en prolongement direct de ses dernières prestations, l’Espérance continue de présenter une ou deux importantes carences qui ne peuvent passer sous silence tant elles peuvent menacer sérieusement la marche de l’équipe. Il y a tout d’abord cette incapacité, de plus en plus criarde, à traduire au tableau d’affichage la domination, la pression exercée sur l’adversaire. L’Espérance est rarement, pour ne pas dire jamais, récompensée au niveau du score, et ce, quel que soit l’adversaire, du volume de jeu présenté. Le résultat demeure toujours en deçà de la débauche d’énergie et des intentions et actions développées sur le terrain. Le taux de concrétisation des actions de but est anormalement bas. Le deuxième point, quant à lui, a trait à la continuité dans l’effort. L’EST termine rarement les rencontres comme elle les commence.

Récemment face aux Angolais de l’Aviaçao, Youssef Zouaoui ne cachait pas sa «contrariété» quant au nombre d’occasions ratées. En championnat national, mêmes carences et même son de cloche. Nous avons d’ailleurs pu le vérifier lors du derby de dimanche. L’Espérance a frappé deux fois sur la transversale, une fois sur une action de jeu et une autre sur une balle arrêtée. Elle a raté deux très grosses opportunités de marquer par Diaké, dont une sur un face- à-face devant le gardien adverse dans l’axe du but et une autre face au gardien toujours mais légèrement décalé à droite, sur le «bon» pied de l’Ivoirien. Nous ne comptabiliserons pas les coups de tête sortis sur la ligne ou les actions contrées in extremis. En règle générale, quand une équipe se procure autant d’occasions, c’est un bon signe pour l’animation offensive. Mais quand une équipe se met à vendanger autant d’occasions, cela devient, par contre, inquiétant et appelle à la fois réflexion et solutions. Il est donc, à notre avis, temps de relever cette lacune, de s’y pencher et d’y apporter les correctifs nécessaires. Bien sûr nous n’incriminons en rien — pas encore — l’animation collective de l’équipe du seul fait de l’existence d’occasions de but mais il nous semble que la gestion des «biens» mérite peut-être un détour. Avec Zitouni, Binié, Jelassi et Ben Younès, l’équipe dispose de joueurs qui peuvent aspirer à une place de titulaire dans n’importe quelle équipe de la Nationale. Mais voilà, ce beau monde rate un nombre incalculable d’occasions. «Je pense que nous sommes à la recherche de la meilleure formule, du meilleur duo qui colle avec la qualité de jeu de notre milieu de terrain. Pris un à un, les joueurs sont très bons, chacun d’eux peut se targuer d’un passé récent de buteur ou d’un potentiel important d’attaquant, mais nous devons trouver la meilleure formule», dira Zouaoui pour expliquer le tâtonnement offensif.

Départ en trombe, fléchissement à la reprise

Au-delà de cette recherche, qu’il y a lieu d’arrêter un jour ou l’autre pour se fixer sur un duo précis, il nous semble que les joueurs doivent travailler plus sérieusement leur technique et leur réactivité devant les buts. Des exercices spécifiques doivent être exécutés avec un sérieux et un mental exemplaires. L’attaquant tunisien ne doit pas intégrer une espèce de fatalité dans son comportement. Revoyez les images des différentes compétitions européennes, la première réaction d’un buteur qui rate une occasion de scorer c’est d’être en rogne contre lui-même. Certains refont le geste, d’autres se lancent dans une espèce de causerie avec eux- mêmes et très rares sont ceux qui font mine que rien ne s’était passé. L’attaquant doit s’interdire tout défaitisme.

Sur un autre plan, un joueur a besoin de confiance et si chaque dimanche, il sait qu’il est jugé, jaugé, attendu, son rendement peut sérieusement s’en ressentir. Ne faut-il pas fixer un duo de titulaires pour booster la confiance et injecter, à chaque fois en cours de route, des statuts de remplaçant? Certes, cela ne doit aucunement se faire au détriment de l’émulation mais il est également important de ne pas aboutir à plomber, au nom de l’émulation, les esprits devant le but et augmenter la peur de se rater. Un avant-centre, c’est exactement comme un gardien de but. Il touche généralement moins de ballons que tout le monde mais possède la particularité d’être décisif en matière de résultat. Et pourquoi ne fait-on pas ce que l’on fait justement pour un gardien de but? Donner à l’attaquant l’assurance que personne n’est à l’affût de sa «bêtise», toujours possible.

La seconde carence actuelle de l’Espérance, signalée précédemment, a trait à cette tendance à finir moins fort ses matches qu’elle ne les débute. Pour conforter ce jugement, il n’y a qu’à citer la très difficile seconde période de Luanda, celle de Sfax et bien sûr celle, plus récente, de dimanche dernier. Il est évident que pour la dernière rencontre citée, le CA avait changé le positionnement de ses joueurs en seconde période en leur faisant gagner quelques mètres sur le terrain mais la remarque de Moncef Chargui, sur le comportement de son milieu de terrain en première et seconde périodes du match, est édifiante : «Notre tactique n’a pas changé en seconde période, c’est juste que mes joueurs se sont positionnés, comme convenu, avant la rencontre un peu plus haut», dira-t-il. Si la tactique du CA n’a pas changé face à une équipe qui est restée, tactiquement, inchangée, c’est que les joueurs de l’Espérance ont changé, comme ceux du CA en première mi-temps. Pourquoi? C’est la question à laquelle il y a lieu de répondre en vue de trouver les causes et partant les solutions. Est-ce physique? Est-ce mental? Est-ce encore une question de tempérament? Ou est-ce dû à la tactique, à une possible saturation? Répondre à ces interrogations restera, à notre avis, une priorité car avec les échéances qui sont les siennes, l’Espérance ne peut se permettre de jouer, à chaque fois, une seule mi-temps.

H.B.H.

Laa 7echma we laa ja3ra, t9oulech a3liih yekteb fi rachwamania et non la presse :P mchaa JM, jaa HBH :P
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