[COUP DE COEUR] LA BELLE HISTOIRE DE LA SEMAINE

[SALIH-MALIH]

Je me rappele bien de ce match....j etais au stade 1/4 de finale coupe ...chokri hamra suite a un tacle tete a tete avec Sabri( ou A.Sellimi) puis chouchane bde yoskhen ew centrage ew sami ydizzou birrass...AH manahkilekch 3al demi gradin...Ya hasra

ct au mois de ramadan, mais je crois que ct un 1/8 de finale ! ah ya hasra ! le beau vieux temps ! la meilleure équipe de tous les temps de mon vécu !

[Nagy]

J'aurais pu vous raconter l'une ou l'autre anecdote liée à un grand nom du football ou du Club Africain. Ayant trait à un de ces dirigeants qui ont forgé cette association en dépit de tou. Evoquant l'un de ces joueurs qui ont émerveillé nos souvenirs d'enfants. Ou l'un de ces gestes de classe ou de grandeur qui font tout ce que l'on aime dans ce sport, comme Pasic, Serbe de Sarajevo, mettant des enfants à l'abri dans son école de foot sans distinction d'appartenance; Rep et Breitner échangeant leurs veste et cravate au banquet d'après-finale parce que la FIFA leur interdisait l'échange de maillots; Socrates instaurant la 'démocratie corinthienne' en pleine dictature au Brésil; de Si Azzouz (lui, encore lui, toujours lui et éternellement lui) achetant les fournitures scolaires du petit frère d'un de nos joueurs cadets.

Mais là, non. Je ne suis pas B.Bsaïes, donc je ne vais pas expliciter ici ce que Club Africain veut dire (je le fais déjà à longueur de posts), mais juste raconter un des éléments qui m'a fait Clubiste. C'est l'histoire d'un gamin, qui n'a jamais joué en séniors, et dont le nom ne figurera (presque) jamais aux divers livres d'or de l'histoire du Club. C'est l'histoire parmi cent d'un gamin qui aurait pu mal tourner, et que le CA a permis de remettre sur les rails, comme un paquet d'autres, mais j'aime bien la raconter parce que c'est celle d'un ami.

Mon ami avait 11 ans quand ses parents sont rentrés de l'étranger. Il était un peu perdu parce que son grand frère y était resté comme étudiant. Les deux parents travaillaient, et lui au lycée français s'est retrouvé entraîné par quelques fils à papa dont le gamin d'un diplomate brésilien. Virées dans la voiture de l'ambassade, tabac, notes en chute libre et absentéisme scolaire, c'est le concierge qui a donné l'alerte, avant même le lycée. Les parents se sont demandé comment empêcher tout ça. Comme il était doué avec un ballon et clubiste, ils l'ont inscrit au Club.

Il n'en a quitté les rangs qu'arrivé en dernière année cadets, en ayant trois coupes et deux championnats à son palmarès, en ayant été sélectionné en équipe nationale, et a définitivement laissé la place à un certain Faouzi R. avec qui il alternait en attaque. Il nous a pourri les matches de quartier et de lycée parce qu'il déséquilibrait le jeu à lui tout seul, mais c'est pas trop grave. Et il n'a arrêté le foot de compétition que pour préparer son baccaluréat. Il aurait fait l'inverse, il serait peut-être ministre des sports? En attendant, il est cadre dans une société, il a fondé une famille à son tour, et s'il n'a jamais gagné d'argent grâce au football ni au Club Africain, son histoire et selon moi une des plus belles lignes au palmarès de notre CA.

Par contre je crois qu'il en veut toujours au 3asses de son immeuble.

[doudou]

J'aurais pu vous raconter l'une ou l'autre anecdote liée à un grand nom du football ou du Club Africain. Ayant trait à un de ces dirigeants qui ont forgé cette association en dépit de tou. Evoquant l'un de ces joueurs qui ont émerveillé nos souvenirs d'enfants. Ou l'un de ces gestes de classe ou de grandeur qui font tout ce que l'on aime dans ce sport, comme Pasic, Serbe de Sarajevo, mettant des enfants à l'abri dans son école de foot sans distinction d'appartenance; Rep et Breitner échangeant leurs veste et cravate au banquet d'après-finale parce que la FIFA leur interdisait l'échange de maillots; Socrates instaurant la 'démocratie corinthienne' en pleine dictature au Brésil; de Si Azzouz (lui, encore lui, toujours lui et éternellement lui) achetant les fournitures scolaires du petit frère d'un de nos joueurs cadets.

Mais là, non. Je ne suis pas B.Bsaïes, donc je ne vais pas expliciter ici ce que Club Africain veut dire (je le fais déjà à longueur de posts), mais juste raconter un des éléments qui m'a fait Clubiste. C'est l'histoire d'un gamin, qui n'a jamais joué en séniors, et dont le nom ne figurera (presque) jamais aux divers livres d'or de l'histoire du Club. C'est l'histoire parmi cent d'un gamin qui aurait pu mal tourner, et que le CA a permis de remettre sur les rails, comme un paquet d'autres, mais j'aime bien la raconter parce que c'est celle d'un ami.

Mon ami avait 11 ans quand ses parents sont rentrés de l'étranger. Il était un peu perdu parce que son grand frère y était resté comme étudiant. Les deux parents travaillaient, et lui au lycée français s'est retrouvé entraîné par quelques fils à papa dont le gamin d'un diplomate brésilien. Virées dans la voiture de l'ambassade, tabac, notes en chute libre et absentéisme scolaire, c'est le concierge qui a donné l'alerte, avant même le lycée. Les parents se sont demandé comment empêcher tout ça. Comme il était doué avec un ballon et clubiste, ils l'ont inscrit au Club.

Il n'en a quitté les rangs qu'arrivé en dernière année cadets, en ayant trois coupes et deux championnats à son palmarès, en ayant été sélectionné en équipe nationale, et a définitivement laissé la place à un certain Faouzi R. avec qui il alternait en attaque. Il nous a pourri les matches de quartier et de lycée parce qu'il déséquilibrait le jeu à lui tout seul, mais c'est pas trop grave. Et il n'a arrêté le foot de compétition que pour préparer son baccaluréat. Il aurait fait l'inverse, il serait peut-être ministre des sports? En attendant, il est cadre dans une société, il a fondé une famille à son tour, et s'il n'a jamais gagné d'argent grâce au football ni au Club Africain, son histoire et selon moi une des plus belles lignes au palmarès de notre CA.

Par contre je crois qu'il en veut toujours au 3asses de son immeuble.

t'as gagné , comme toujours sur ce sujet d'ailleurs , sa77a lik

[Nagy]

Une petite pour le nouvel an, comme quoi on peut (on doit!) toujours garder un certain état d'esprit:
Un de nos jeunes (une de ces têtes brûlées qui s'est retrouvé en slip au derby), s'est vu il y a quelques semaines recadrer, encourager,pris par la main par un de nos dirigeants (un de ceux qui incarnent encore l'esprit de la maison). Il lui a notamment demandé pourquoi il avait couru vers des gradins vides face à La Marsa en elevant son maillot alors qu'il n'y avait que les gradins à cet endroit, récoltant un avertissement. Notre jeune rebelle récidive au derby, il manque d'enlever son maillot après, et se ravise (NB: on a pas parlé de short, juste de maillot ). Le dirigeant en question va le voir après la rencontre et lui dit "et quoi, tu l'as pas enlevé cette fois alors qu'il y avit du public?" L'ex-cotiste lui répond "non, j'ai pensé à vous au moment de le faire et je me suis rattrapé in extremis. Et le maillot, le voilà, je l'ai gardé, parce que je veux l'offrir à votre petit garçon". Tout n'est pas perdu et je vous souhaite une merveilleuse année 2013, santé, bonheur, prospérité
Clubistement vôtre

[Nagy]

Une histoire pour l'anniversaire de notre ami Beca

Lorsque Attouga est allé jouer pour la sélection continentale, en 72, un junior nommé Mokhtar Naïli l'a brillamment remplacé en quarts de finale de la coupe (jouée au finish cette année-là). seulement, au tour suivant, il a un peu été 'dépassé' par sa nouvelle notoriété et on a du rapatrier le grand Sadok en vitesse depuis le Brésil. Seulement, la validité du passeport a semble-t-il posé problème pour les escales au retour. Alors, le papa de Beca, titré toutes catégories avec le CA (junior, senior, dirigeant, etc) et haut-fonctionnaire au MAE, a vite dépanné pour que notre gardien inégalable préserve ses cages inviolées et qu'on aille reprendre notre dû
(la coupe) en finale. Oh, et Beca est né le jour de notre second doublé

Khouinix3.jpg

[Nagy]

Puisqu’on parle depuis quelques temps de corruption et de justice sportive transitionnelle, je ressors ce sujet Larouiesque un instant pour évoquer une histoire de justice immédiate (quoique discutable), qui tranche avec cet espoir de justice rendue que je n’espère même pas connaître de mon vivant.

Les plus jeunes ne s’en souviennent pas, mais en 1987-88, la meilleure équipe tunisienne était le Club Olympique des Transports. Bon, on parle d’un niveau de jeu proche du lamentable dans notre beau pays, mais ce COT là a un collectif bien huilé, ornementé de quelques joyaux individuels (dont Msakni, le père des deux autres, et que j’ai toujours préféré à ses fils). Il mériterait d’être champion de Tunisie, le premier de cette ère nouvelle qu’on nous annonce tellement meilleure, mais il souffre d’un manque de notoriété, disons-le comme ça, et d’être en concurrence avec laspiranss. Cette dernière n’en a pas besoin, mais elle jouit depuis peu de la présence d’un nouvel homme fort, ce bon monsieur gendre, et a vite remisé les portraits de Bourguiba qui ornaient ses gradins jusqu’à l’automne précédent. Bref, le jour de la dernière journée, laspiranss joue son match à Bizerte avec… une demi-heure de retard. Un camion-citerne bêtement tombé en panne sur le terrain, quoi de plus normal ? On a tous les jours des semi-remorques qui se promènent le long de la touche, non ? Sans doute la pelouse devait être arrosée (pour les plus jeunes toujours, le CAB jouait sur terre battue jusqu’en 1990 et le B’siri n’a été gazonné qu’en 1994). Bref, le COT est volé de son titre et la nouvelle ère commence encore plus fort que les précédentes en matière d’iniquité.

Quelque temps plus tard, un de ces bandits qui bénéficient plus facilement de la grâce présidentielle (quel que soit le président) que les détenus d’opinion (quelle que soit leur opinion, aussi), commet un cambriolage à Bab Souika. Au siège des vendus, il dérobe du matériel, des trophées, etc… Je désapprouve, mais en même temps c’est un retour de manivelle en quelque sorte. Le gars est tout de même un esthète, puisqu’à la différence des Brésiliens qui ont fondu la coupe Jules Rimet, il ne cherche pas à monnayer ses coupes. En revanche, comme il est de Mellassine, il va promener le Lion du championnat, lui faire un décor en plusieurs volets avec du noir et du bleu, le balader dans son quartier et au stade Ali Belhaouane et prendre cette revanche sur laspiranss. Evidemment, il va se faire retrouver d’autant plus facilement, mais en attendant, je trouve le pied-de-nez superbe.

A une prochaine fois.

[AHMED_CA]

Puisqu’on parle depuis quelques temps de corruption et de justice sportive transitionnelle, je ressors ce sujet Larouiesque un instant pour évoquer une histoire de justice immédiate (quoique discutable), qui tranche avec cet espoir de justice rendue que je n’espère même pas connaître de mon vivant.

Les plus jeunes ne s’en souviennent pas, mais en 1987-88, la meilleure équipe tunisienne était le Club Olympique des Transports. Bon, on parle d’un niveau de jeu proche du lamentable dans notre beau pays, mais ce COT là a un collectif bien huilé, ornementé de quelques joyaux individuels (dont Msakni, le père des deux autres, et que j’ai toujours préféré à ses fils). Il mériterait d’être champion de Tunisie, le premier de cette ère nouvelle qu’on nous annonce tellement meilleure, mais il souffre d’un manque de notoriété, disons-le comme ça, et d’être en concurrence avec laspiranss. Cette dernière n’en a pas besoin, mais elle jouit depuis peu de la présence d’un nouvel homme fort, ce bon monsieur gendre, et a vite remisé les portraits de Bourguiba qui ornaient ses gradins jusqu’à l’automne précédent. Bref, le jour de la dernière journée, laspiranss joue son match à Bizerte avec… une demi-heure de retard. Un camion-citerne bêtement tombé en panne sur le terrain, quoi de plus normal ? On a tous les jours des semi-remorques qui se promènent le long de la touche, non ? Sans doute la pelouse devait être arrosée (pour les plus jeunes toujours, le CAB jouait sur terre battue jusqu’en 1990 et le B’siri n’a été gazonné qu’en 1994). Bref, le COT est volé de son titre et la nouvelle ère commence encore plus fort que les précédentes en matière d’iniquité.

Quelque temps plus tard, un de ces bandits qui bénéficient plus facilement de la grâce présidentielle (quel que soit le président) que les détenus d’opinion (quelle que soit leur opinion, aussi), commet un cambriolage à Bab Souika. Au siège des vendus, il dérobe du matériel, des trophées, etc… Je désapprouve, mais en même temps c’est un retour de manivelle en quelque sorte. Le gars est tout de même un esthète, puisqu’à la différence des Brésiliens qui ont fondu la coupe Jules Rimet, il ne cherche pas à monnayer ses coupes. En revanche, comme il est de Mellassine, il va promener le Lion du championnat, lui faire un décor en plusieurs volets avec du noir et du bleu, le balader dans son quartier et au stade Ali Belhaouane et prendre cette revanche sur laspiranss. Evidemment, il va se faire retrouver d’autant plus facilement, mais en attendant, je trouve le pied-de-nez superbe.

A une prochaine fois.

Le COT meritais son titre avec une tres belle equipe henchiri , Yahmadi et autres...l'arbitre du match CAB-EST qui siffle un peno au 90 mn ...bourcheda goal du CAB avait zargua le dirigeant de lemashkha derrière les filers pour laisser N.Maaloul marquer le peno !!! Peno mil hit ...resultat 1-0 et lemaskha champion !!! Joumhour CAB talla3 el 9antra de BIZERTE ...joueurs et supporters de l'EST Klew tri7a 3alamiyya

[Kaisabassi]

Puisqu’on parle depuis quelques temps de corruption et de justice sportive transitionnelle, je ressors ce sujet Larouiesque un instant pour évoquer une histoire de justice immédiate (quoique discutable), qui tranche avec cet espoir de justice rendue que je n’espère même pas connaître de mon vivant.

Les plus jeunes ne s’en souviennent pas, mais en 1987-88, la meilleure équipe tunisienne était le Club Olympique des Transports. Bon, on parle d’un niveau de jeu proche du lamentable dans notre beau pays, mais ce COT là a un collectif bien huilé, ornementé de quelques joyaux individuels (dont Msakni, le père des deux autres, et que j’ai toujours préféré à ses fils). Il mériterait d’être champion de Tunisie, le premier de cette ère nouvelle qu’on nous annonce tellement meilleure, mais il souffre d’un manque de notoriété, disons-le comme ça, et d’être en concurrence avec laspiranss. Cette dernière n’en a pas besoin, mais elle jouit depuis peu de la présence d’un nouvel homme fort, ce bon monsieur gendre, et a vite remisé les portraits de Bourguiba qui ornaient ses gradins jusqu’à l’automne précédent. Bref, le jour de la dernière journée, laspiranss joue son match à Bizerte avec… une demi-heure de retard. Un camion-citerne bêtement tombé en panne sur le terrain, quoi de plus normal ? On a tous les jours des semi-remorques qui se promènent le long de la touche, non ? Sans doute la pelouse devait être arrosée (pour les plus jeunes toujours, le CAB jouait sur terre battue jusqu’en 1990 et le B’siri n’a été gazonné qu’en 1994). Bref, le COT est volé de son titre et la nouvelle ère commence encore plus fort que les précédentes en matière d’iniquité.

Quelque temps plus tard, un de ces bandits qui bénéficient plus facilement de la grâce présidentielle (quel que soit le président) que les détenus d’opinion (quelle que soit leur opinion, aussi), commet un cambriolage à Bab Souika. Au siège des vendus, il dérobe du matériel, des trophées, etc… Je désapprouve, mais en même temps c’est un retour de manivelle en quelque sorte. Le gars est tout de même un esthète, puisqu’à la différence des Brésiliens qui ont fondu la coupe Jules Rimet, il ne cherche pas à monnayer ses coupes. En revanche, comme il est de Mellassine, il va promener le Lion du championnat, lui faire un décor en plusieurs volets avec du noir et du bleu, le balader dans son quartier et au stade Ali Belhaouane et prendre cette revanche sur laspiranss. Evidemment, il va se faire retrouver d’autant plus facilement, mais en attendant, je trouve le pied-de-nez superbe.

A une prochaine fois.

Le COT meritais son titre avec une tres belle equipe henchiri , Yahmadi et autres...l'arbitre du match CAB-EST qui siffle un peno au 90 mn ...bourcheda goal du CAB avait zargua le dirigeant de lemashkha derrière les filers pour laisser N.Maaloul marquer le peno !!! Peno mil hit ...resultat 1-0 et lemaskha champion !!! Joumhour CAB talla3 el 9antra de BIZERTE ...joueurs et supporters de l'EST Klew tri7a 3alamiyya

CE MATCH était au mois de ramadan, d'ailleurs c'est la saison ou on a perdu la coupe face au COT aux tirs au but avec une équipe amoindrie et des joueurs qui ont joué pour la première fois, je me souviens bien de cette final j'avais 17 ans et j'étais seul au gradin car ouled houmti étaient à la pelouse.
Je me souviens surtout du but d'égalisation et la réaction de khaled touati qques secondes après le but de COT mais comme d'habitude on a perdu au tir au but après le ratage de NABIL EL BOUHALI frère de SABRI

[3attou9a]

Puisqu’on parle depuis quelques temps de corruption et de justice sportive transitionnelle, je ressors ce sujet Larouiesque un instant pour évoquer une histoire de justice immédiate (quoique discutable), qui tranche avec cet espoir de justice rendue que je n’espère même pas connaître de mon vivant.

Les plus jeunes ne s’en souviennent pas, mais en 1987-88, la meilleure équipe tunisienne était le Club Olympique des Transports. Bon, on parle d’un niveau de jeu proche du lamentable dans notre beau pays, mais ce COT là a un collectif bien huilé, ornementé de quelques joyaux individuels (dont Msakni, le père des deux autres, et que j’ai toujours préféré à ses fils). Il mériterait d’être champion de Tunisie, le premier de cette ère nouvelle qu’on nous annonce tellement meilleure, mais il souffre d’un manque de notoriété, disons-le comme ça, et d’être en concurrence avec laspiranss. Cette dernière n’en a pas besoin, mais elle jouit depuis peu de la présence d’un nouvel homme fort, ce bon monsieur gendre, et a vite remisé les portraits de Bourguiba qui ornaient ses gradins jusqu’à l’automne précédent. Bref, le jour de la dernière journée, laspiranss joue son match à Bizerte avec… une demi-heure de retard. Un camion-citerne bêtement tombé en panne sur le terrain, quoi de plus normal ? On a tous les jours des semi-remorques qui se promènent le long de la touche, non ? Sans doute la pelouse devait être arrosée (pour les plus jeunes toujours, le CAB jouait sur terre battue jusqu’en 1990 et le B’siri n’a été gazonné qu’en 1994). Bref, le COT est volé de son titre et la nouvelle ère commence encore plus fort que les précédentes en matière d’iniquité.

Quelque temps plus tard, un de ces bandits qui bénéficient plus facilement de la grâce présidentielle (quel que soit le président) que les détenus d’opinion (quelle que soit leur opinion, aussi), commet un cambriolage à Bab Souika. Au siège des vendus, il dérobe du matériel, des trophées, etc… Je désapprouve, mais en même temps c’est un retour de manivelle en quelque sorte. Le gars est tout de même un esthète, puisqu’à la différence des Brésiliens qui ont fondu la coupe Jules Rimet, il ne cherche pas à monnayer ses coupes. En revanche, comme il est de Mellassine, il va promener le Lion du championnat, lui faire un décor en plusieurs volets avec du noir et du bleu, le balader dans son quartier et au stade Ali Belhaouane et prendre cette revanche sur laspiranss. Evidemment, il va se faire retrouver d’autant plus facilement, mais en attendant, je trouve le pied-de-nez superbe.

A une prochaine fois.

Le COT meritais son titre avec une tres belle equipe henchiri , Yahmadi et autres...l'arbitre du match CAB-EST qui siffle un peno au 90 mn ...bourcheda goal du CAB avait zargua le dirigeant de lemashkha derrière les filers pour laisser N.Maaloul marquer le peno !!! Peno mil hit ...resultat 1-0 et lemaskha champion !!! Joumhour CAB talla3 el 9antra de BIZERTE ...joueurs et supporters de l'EST Klew tri7a 3alamiyya

CE MATCH était au mois de ramadan, d'ailleurs c'est la saison ou on a perdu la coupe face au COT aux tirs au but avec une équipe amoindrie et des joueurs qui ont joué pour la première fois, je me souviens bien de cette final j'avais 17 ans et j'étais seul au gradin car ouled houmti étaient à la pelouse.
Je me souviens surtout du but d'égalisation et la réaction de khaled touati qques secondes après le but de COT mais comme d'habitude on a perdu au tir au but après le ratage de NABIL EL BOUHALI frère de SABRI

si je me rappelle bien ce n'était pas le seul joueur à avoir raté un tir au but lors de cette finale.

[Nagy]

Il y a eu un cotiste aussi, mais le tir a été donné à retirer (si ma mémoire est bonne).