Parfois, ce sont les circonstances, les événements et les rencontres qui décident. L’Espérance les a tous connus, ou presque. Elle est passée du doute aux certitudes. Elle se remet constamment en question. Et elle trouve en Duguépéroux l’homme de la situation…
Y a-t-il une deuxième Espérance au-delà de ce qu’elle laissait entrevoir au début de la saison ? Pourquoi l’EST d’aujourd’hui ne semble point ressembler à celle d’hier ? Il nous semble que c’est le football des terrains qui fait désormais courir l’équipe, qui lui donne une certaine raison d’être et qui lui permet ainsi de s’exprimer.
Il est certain que lorsqu’on passe d’une phase à l’autre, beaucoup de choses évoluent. Forcément. La gestion humaine n’est plus tout à fait la même. Les joueurs donnent l’impression d’être surdimensionnés. Le message de l’équipe, la remise en cause passent avant les ambitions personnelles. Et c’est très important pour une équipe comme l’EST qui a une certaine exigence vis-à-vis d’elle-même. Celle-ci n’est pas seulement un paramètre, mais aussi et surtout un élément moteur. Le pouvoir de la compétition a un autre aspect de séduction. Il ne relève pas de l’utopie. C’est un pouvoir uni, irréprochable de conviction et de pratique…
Il faut dire que parfois ce sont les circonstances, les événements qui décident. L’Espérance les a pratiquement tous connus. Elle est passée du doute aux certitudes après avoir emprunté le chemin de la responsabilisation. Il fallait une certaine remise en question. Elle en avait franchement besoin. Elle avait également besoin d’une certaine rencontre susceptible de conditionner son travail, mais aussi le comportement et la manière de s’exprimer de ses joueurs. Duguépéroux est aujourd’hui l’homme de la situation. Certes, chaque équipe a ses mérites. On fait un choix. C’est cela le football : il faut suivre son chemin et progresser par étapes. De l’EST du début de saison à celle d’aujourd’hui, on retiendra une évolution qui ne manque pas de forcer le cours des événements. L’équipe a dû puiser au fond de ses ressources, exercer un forcing qui n’est pas, somme toute, à la portée de tous, pour arriver là où elle est actuellement. En même temps, elle sait parfaitement que sa principale exigence devrait rimer avec la stabilité.
Chose qui semble manquer à beaucoup d’autres équipes. Mais que l’EST semble de plus en plus favoriser au détriment de beaucoup d’autres considérations. Invaincue, mais surtout attachée à une courbe ascendante, elle s’est octroyé un mode de vie et de comportement qui lui convient désormais le plus et le mieux. Elle sait ce qu’elle fait. Mieux : il nous semble que rarement elle en a été aussi convaincue. Tout simplement parce que ses ambitions, ses objectifs s’inspirent de la nature de ses moyens. Elle se veut justement réaliste et elle tient à se voir telle qu’elle est.
Les balles arrêtées, une arme tranchante…
C’est notamment le cas de le dire au vu des tendances tactiques auxquelles s’adonne l’Espérance et qui reflètent ainsi l’apport que ce genre de procédure est censé apporter à l’équipe. Celle-ci a fait la différence hier grâce essentiellement aux balles arrêtées. La victoire espérantiste, dimanche face au CSHL, s’est dessinée dans ce sens de la manière la plus évidente, mais aussi et surtout la plus significative. Il n’en demeure pas moins que la force de l’EST est aujourd’hui celle de tout un groupe qui a sa raison d’être et dont le forcing ne se limite pas pour autant aux balles arrêtées, comme le confirme, du reste, Duguépéroux : «Nous nous sommes imposés non seulement grâce aux balles arrêtées, mais aussi par le fait d’avoir puisé profondément dans nos réserves». L’entraîneur «sang et or» sait parfaitement que son équipe est en train d’exercer un véritable forcing à chaque fois qu’elle se trouve dans ce genre de situations. Sa principale vérité s’identifie ainsi à un mode de comportement et à un rendement de… terrain. Il ne peut, au fait, en être autrement pour une équipe dont l’inspiration est ainsi faite, mais qui peut aussi aller au-delà. Car l’Espérance d’aujourd’hui donne de plus la preuve de conditionner son jeu à ses propres besoins, tout en tenant compte des dispositions adverses : «On nous a annoncé une équipe qui aurait tendance à défendre, à subir le jeu. Mais ce n’était point le cas du CSHL. Du moins ce n’était pas ce qu’on a trouvé lors de ce match. On a dû forcer les choses et on a prouvé encore une fois qu’on peut aller au-delà des exigences que pourrait provoquer une adversité de ce genre…»
Rassuré, l’entraîneur espérantiste voit dans son équipe l’envergure dont elle aurait besoin dans une compétition plus que jamais ouverte.
Jallel MESTIRI
Au moment où le CA et l'USMo sont co-leaders et à quelques jours du carton mémorable de l'ESS face au CSS, notre ami le journaliste trouve le moyen de faire l'éloge de l'EST, seule équipe invaincue (jebou essid men wedhnou).
le mec a oublié qu'il écrivait sur un journal neutre. A mon avis il confond journal et forum de l'EST.
tfi, malla mostawa!