[CAFRICAIN] DERBY CONJUGAL, DERBY SENTIMENTAL!!

[CAFRICAIN]

Il s'agit là d'un petit poème que j'ai écrit il y a plus d'une année, je ne l'ai pas posté de peur d'encaisser une nouvelle défaite comme depuis dix ans! Mais depuis le but de Pokong, j'ai décidé de le publier au prochain Derby!Et le prochain sera dans trois jours!

Je dédie ce petit (j'insiste) poème à celui dont la douce moitié est "mkachkha" qui même si elle ne chambre pas, le fait qu'elle soit "mkachkha" est déjà en lui-même un motif de ponctuelle rupture!

Il se trouve que la mienne est "mkachkha" non par conviction mais par habitude familiale! A chaque fois qu'elle tente de me consoler, elle fait la pauvre de son mieux, je pars au quart de tour et je reste dans mon coin!

Bref, un petit poème à ceux qui divorcent, comme moi, le temps d'un match et qui font la gueule toute la soirée, vainqueur ou vaincu!Ma femme doit se mettre à distance, que je sois aigri ou hilare!Le Derby c'est autre chose de bien trop compliqué pour composer avec moi!

Voici le poème, j'espère que celui dont la femme est "mkachkha" , trouvera un réconfort dans ces quelques mots!

Que n'importe quel clubiste époux de "mkachkha" me réponde et commente ce texte, c'est presque un petit sondage

[CAFRICAIN]

DERBY CONJUGAL & DERBY SENTIMENTAL!

Ma chérie, aujourd’hui je défraye bien nos chroniques
Je mets entre parenthèses tes "mes frères ennemis"
A cette journée de Derby, d’autres bras me sont promis
Ouverts au rituel, à la rivalité et à la pensée unique
Dans ma passion, il n’y a aucun relent de compromis

Aujourd’hui, je lâche ta main, mes doigts te désavouent
Le temps d’un match, tu n’es plus complice mais rivale
Chaque mot retentit en moi tel un tir sur la transversal
Ici, tes pas bruissent de "tanbir", là vraiment tu déjoues
Ton regard est provocation, je te hais jusqu’au sifflet final

Le Derby ? Un divorce ponctuel, une forme d’adultère
Une rupture bien confinée dans un claquement des doigts
Juste le temps de me brûler à d’autres feux de bois
Ce grand jour de Derby, "El Ghalia" rafraichit mes terres
"El Ghalia" me réapprend jusqu’au dernier sens de l’émoi

Le Derby ? Soudain, mon anévrisme sentimental rompt
Je troque bien les habits princiers aux fringues roturières
Derrière ton sourire, je perçois bien un tacle par derrière
A tes gestes, je démasque une rafale de coups francs
Ce "bonjour" que tu commets n’est rien qu’un corner

Aujourd’hui, je dégage en touche, même le petit déjeuner
Je reprends tout de volée, les convictions et les principes
J’ai des crampons bien cirés en lieu et place des tripes
Mon cœur est un ballon écrasé sur un poteau insoupçonné
Je me prends à contre-pied à trop composer mon équipe

Ce jour, ton rire est autant jaune que ton regard est rouge
Derrière le moindre de tes gestes, "lemkachkha" se faufile
Je perçois "lemkachkha" rien que dans tes battements de cils
Tu distilles "lemkachkha" même quand tes yeux bougent
Même dans ton long silence, "lemkachkha" est trop volubile

Ce matin, je suis une boule de nerfs, dans un état second
Le Derby est une barque échouée, un inaccessible rivage
Tu ne comprends rien au Derby ! C’est un bref naufrage
Une rive fuyante où j’erre, le pas incertain, vagabond
Une randonnée homérique où le ciel se confond aux virages

Prière, veux-tu juste un peu te taire, mon cœur risque de lâcher
Défaite ou victoire ? Rien que prétextes, presque anecdotes
Réveille-toi, il s’agit du Derby, qu’est ce que tu radotes
Tu sais bien qu’à chaque Derby, j’ai le verbe bien fâché
La tronche crispée, je suis ravagé de cette intrépide bougeotte

Tiens ! Et si tu passes la journée et même la nuit chez ta mère
Je ne supporterais guère ta "Dakhla" un soir d’insuccès
Tant pis ! Tu ne connais que trop bien mes écarts et mes excès
Même un simple "bonsoir" m’aurait mis en noire colère
Le moindre élan de compassion ne ferait que m’agresser

Allez ! Prends les filles, la voiture et la poudre d’escampette
Oui ! Un pote me prendra, je me sens déjà presque dissipé
Je suis en plein virage, les chants clubistes m’ont déjà happé
"Ya Lifriqi, ya Ghalia, omri ma ninsak" me bouffe déjà la tête
Des couleurs de la "Ghalia", tout mon être est bien drapé

Non ! Ne t’en fais pas, qu’importe quelle issu me consume
Ne t’inquiètes pas trop, je ne passerai jamais seul la soirée
Il y a toujours une défaite à noyer ou une victoire à célébrer
Eméché, au vin rouge et blanc, je trinque et me transhume
Tu sais, jamais le Derby n’aura livré ses derniers secrets

Qu’importe ! Vainqueur ou vaincu, trop aigri ou bien hilare
Le Derby est une épreuve de force où se ressource le mythe
Une ligne de rupture dont la fertile mémoire réinvente le rite
Le Derby ? Une fièvre inaccessible à d’autres, un monde à part
Dans notre ciel sportif, le Derby est le plus beau météorite

PURISTE CLUBISTE INCONDITIONNEL.

[dhraief]

très beau poème moi je suis espérantiste et ma femme et clubiste je vais me permettre de modifier ton oeuvre et l'offrir à ma femme
merçi

[mfatrech]

CAFRICAIN c'est trés beau ce que tu viens d'écrire comme toujours d'ailleurs.amma que dis-tu d'un clubiste fils d'une ex gloire de l'éspérance abdejjabar machouche , petit fils d'un des pères fondateurs de notre el ghalia feu mohamed machouche ,et dont le fils mkachakh et s'entraine avec les poussins de loukhrines.
l'épouse mkachkha et la fille bent ejjam3iya.

[MAHBOUL.CA]

CAFRICAIN c'est trés beau ce que tu viens d'écrire comme toujours d'ailleurs.amma que dis-tu d'un clubiste fils d'une ex gloire de l'éspérance abdejjabar machouche , petit fils d'un des pères fondateurs de notre el ghalia feu mohamed machouche ,et dont le fils mkachakh et s'entraine avec les poussins de loukhrines.
l'épouse mkachkha et la fille bent ejjam3iya.

ya karim wkhay rabbi m3ak w rabbi ysabrek

[clubiste68]

CAFRICAIN c'est trés beau ce que tu viens d'écrire comme toujours d'ailleurs.amma que dis-tu d'un clubiste fils d'une ex gloire de l'éspérance abdejjabar machouche , petit fils d'un des pères fondateurs de notre el ghalia feu mohamed machouche ,et dont le fils mkachakh et s'entraine avec les poussins de loukhrines.
l'épouse mkachkha et la fille bent ejjam3iya.

alternance parfaite sur 4 générations
je crois que tu oublies houssem capello le cousin mkachekh mahboul si je ne me trompes pas

[Lilo]

C'est un joli cadeau que j'offrirai à ma femme mkachkha, mais qui a toujours voulu que le CA gagne un jour, rien que pour moi. Merci Poukong. C'est la première fois que je gagne à domicile.

[CLUBISTE]

Tiens ! Et si tu passes la journée et même la nuit chez ta mère

ah ce classique !

je viens de réaliser, que moi aussi j'écrivais des poèmes sans m'en rendre compte

wa7dek Jlayyel

[mfatrech]

clubiste68 a écrit :

Code: Tout sélectionner

alternance parfaite sur 4 générations
je crois que tu oublies houssem capello le cousin mkachekh mahboul si je ne me trompes pas 

effectivement.

[KAMACHO]

DERBY CONJUGAL & DERBY SENTIMENTAL!

Ma chérie, aujourd’hui je défraye bien nos chroniques
Je mets entre parenthèses tes "mes frères ennemis"
A cette journée de Derby, d’autres bras me sont promis
Ouverts au rituel, à la rivalité et à la pensée unique
Dans ma passion, il n’y a aucun relent de compromis

Aujourd’hui, je lâche ta main, mes doigts te désavouent
Le temps d’un match, tu n’es plus complice mais rivale
Chaque mot retentit en moi tel un tir sur la transversal
Ici, tes pas bruissent de "tanbir", là vraiment tu déjoues
Ton regard est provocation, je te hais jusqu’au sifflet final

Le Derby ? Un divorce ponctuel, une forme d’adultère
Une rupture bien confinée dans un claquement des doigts
Juste le temps de me brûler à d’autres feux de bois
Ce grand jour de Derby, "El Ghalia" rafraichit mes terres
"El Ghalia" me réapprend jusqu’au dernier sens de l’émoi

Le Derby ? Soudain, mon anévrisme sentimental rompt
Je troque bien les habits princiers aux fringues roturières
Derrière ton sourire, je perçois bien un tacle par derrière
A tes gestes, je démasque une rafale de coups francs
Ce "bonjour" que tu commets n’est rien qu’un corner

Aujourd’hui, je dégage en touche, même le petit déjeuner
Je reprends tout de volée, les convictions et les principes
J’ai des crampons bien cirés en lieu et place des tripes
Mon cœur est un ballon écrasé sur un poteau insoupçonné
Je me prends à contre-pied à trop composer mon équipe

Ce jour, ton rire est autant jaune que ton regard est rouge
Derrière le moindre de tes gestes, "lemkachkha" se faufile
Je perçois "lemkachkha" rien que dans tes battements de cils
Tu distilles "lemkachkha" même quand tes yeux bougent
Même dans ton long silence, "lemkachkha" est trop volubile

Ce matin, je suis une boule de nerfs, dans un état second
Le Derby est une barque échouée, un inaccessible rivage
Tu ne comprends rien au Derby ! C’est un bref naufrage
Une rive fuyante où j’erre, le pas incertain, vagabond
Une randonnée homérique où le ciel se confond aux virages

Prière, veux-tu juste un peu te taire, mon cœur risque de lâcher
Défaite ou victoire ? Rien que prétextes, presque anecdotes
Réveille-toi, il s’agit du Derby, qu’est ce que tu radotes
Tu sais bien qu’à chaque Derby, j’ai le verbe bien fâché
La tronche crispée, je suis ravagé de cette intrépide bougeotte

Tiens ! Et si tu passes la journée et même la nuit chez ta mère
Je ne supporterais guère ta "Dakhla" un soir d’insuccès
Tant pis ! Tu ne connais que trop bien mes écarts et mes excès
Même un simple "bonsoir" m’aurait mis en noire colère
Le moindre élan de compassion ne ferait que m’agresser

Allez ! Prends les filles, la voiture et la poudre d’escampette
Oui ! Un pote me prendra, je me sens déjà presque dissipé
Je suis en plein virage, les chants clubistes m’ont déjà happé
"Ya Lifriqi, ya Ghalia, omri ma ninsak" me bouffe déjà la tête
Des couleurs de la "Ghalia", tout mon être est bien drapé

Non ! Ne t’en fais pas, qu’importe quelle issu me consume
Ne t’inquiètes pas trop, je ne passerai jamais seul la soirée
Il y a toujours une défaite à noyer ou une victoire à célébrer
Eméché, au vin rouge et blanc, je trinque et me transhume
Tu sais, jamais le Derby n’aura livré ses derniers secrets

Qu’importe ! Vainqueur ou vaincu, trop aigri ou bien hilare
Le Derby est une épreuve de force où se ressource le mythe
Une ligne de rupture dont la fertile mémoire réinvente le rite
Le Derby ? Une fièvre inaccessible à d’autres, un monde à part
Dans notre ciel sportif, le Derby est le plus beau météorite

PURISTE CLUBISTE INCONDITIONNEL.

Jallel, je ne sais plus quoi te dire... C'est un honneur et un immense bonheur de te lire mon cher ami...

Bravo et merci encore et encore.. On en aura jamais assez..